Les Lectrices Diva romance ont pu poser quelques questions à Fabiola Chenet, l’auteur d’Honorables Intentions. Voici ses réponses !
1/ Pourquoi avoir choisi une romance historique qui se passe dans l’aristocratie londonienne ?
Dès que j’ai commencé à inventer des romances historiques, j’ai tout de suite pensé à Londres pour plusieurs raisons.
C’était le cadre pour la majorité des romances historiques que je lisais et cela permettait une meilleure évasion. C’était donc un choix logique à l’époque. C’est encore le cas aujourd’hui parce qu’entretemps j’ai fait pas mal de recherches que je peux utiliser pour mes autres romances historiques.
L’aristocratie est toujours présente en Grande Bretagne et on peut imaginer que les choses n’ont pas beaucoup changé au niveau de l’étiquette. Les lectrices peuvent plus facilement s’imaginer la cour londonienne encore maintenant.
L’aristocratie est majoritairement représentée par des ducs et des comtes dans les romances historiques et il n’y a pas à dire, mais avec les millionnaires, ce sont les héros qui font le plus rêver.
Je précise aussi que j’ai choisi l’époque victorienne parce que la reine Victoria est l’un de mes personnages historiques préférés. La seconde est Catherine 2 de Russie, mais autant je peux facilement trouver une intrigue se déroulant à Londres, autant je ne pourrai pas faire la même chose pour la Russie.
2/ Pourquoi avoir choisi deux sœurs dont le caractère est à l’opposé total ?
Mon idée de base était la suivante : une sœur obligée de se marier pour que l’autre puisse convoler avec celui qu’elle avait choisi. Pour apporter plus d’intensité dramatique à l’histoire, j’avais besoin que l’héroïne ne soit pas en phase avec les autres membres de sa famille et il m’a paru logique de faire deux sœurs diamétralement opposées du fait de l’éducation et des préférences des parents. Parfois, la manière dont nous sommes élevés façonne notre caractère. C’est le cas avec Charlotte et Kate. Quelque fois, certaines personnes peuvent être méchantes sans raison particulière, ce qui est le cas du père de Kate et Charlotte comme expliqué dans la nouvelle Une semaine à Londres. C’était bien d’avoir les deux aspects.
3/ Avez-vous toujours eu dans l’idée que Kate serait une héroïne en avance sur son époque ? Avez-vous pour projet d’écrire d’autres romances historiques ?
Je dirais plutôt que Kate est en phase avec les mouvements sociaux de son époque. Au moment où mon histoire se situe, les femmes commencent à faire élever leur voix et le terme féminisme est officiellement introduit fin 19ème siècle. Mais c’est depuis le 18ème siècle que le mouvement a vraiment commencé. Un grand nom à retenir à cette époque : Mary Wollstonecraft (souvent citée par mon auteur de romance historique préférée).
Là où Kate pourrait vraiment être en avance c’est par rapport à son rôle dans ses activités (et non pas ses activités en elles-mêmes) que les lectrices découvriront en lisant le livre. Et ça c’est parce que j’aime les héroïnes fortes et c’est encore mieux quand elles ont des idéaux. C’est ce que je voulais pour elle.
J’ai d’autres idées de romance historique qui me trottent dans la tête depuis plusieurs années, il faut juste le temps de les écrire. (rires)
4/ Quels sont les auteurs de romance historique qui vous inspirent ?
Mon numéro 1 absolu : Amanda Quick. Ensuite Julie Garwood et Kathleen E. Woodiwiss.
Merci à Fabiola et aux Lectrices Diva romance pour cette belle interview !